Nous avons là un parfait exemple de comment l'UE va détruire les États-nations, avec l'aide du FMI. Si les Grecs veulent s'en sortir et vivre libres, ils devront couper le cordon avec l'UE et accepter de repartir sur de nouvelles bases sociales et économiques, qui donneront l'impression d'une régression dans l'évolution de leur société, alors qu'au contraire, ce sera leur salut pendant que les autres pays seront devenus des zones géographiques dans une énorme entité dirigée par des technocrates jouant à touche zizi avec le cartel bancaire, industriel (armement, pharmaceutique, agro-alimentaire), religieux et médiatico-business. Soit on accepte d'être dirigé par une classe oligarchique, soit on reprend le pouvoir pour le distribuer au peuple. Je vous laisse contempler le désastre. (Rama)
GRECE
La Commission européenne exige la saisie des logements des particuliers
09/12/2013 | Parti Ouvrier de France
Au parlement d’Athènes, par 153 voix sur
300, les députés conservateurs et ceux du parti socialiste grec ont voté
ce week-end la loi de finances qui prévoit notamment une hausse de 2,1
milliards d’impôts et une baisse de 3,1 milliards des dépenses
publiques, par des coupes dans les budgets de la santé, de la sécurité
sociale et de l’éducation.
La troïka (UE, FMI et Banque Centrale
Européenne) ne se satisfait pas de ces coupes et, faute d’avoir obtenu
la mise en oeuvre des réformes demandées, elle annonce le report de sa
mission à Athènes au mois de janvier et le gel du prêt d’un milliard
d’euros en discussion depuis septembre.
"Il faut faire plus sur le plan
budgétaire ainsi qu’en ce qui concerne les réformes de la fiscalité et
de l’administration publique, les privatisations", a expliqué le 4
décembre M.Barroso, président de la Commission européenne. La troïka
exige en particulier la fin d’un moratoire sur les saisies immobilières
en vigueur depuis plusieurs années et qui protège les familles. Selon le
journal I Kathimerini,
la levée du moratoire pourrait entraîner la mise au enchère immédiate
de 110.000 habitations. La troïka demande de plus la privatisation de
trois entreprises publiques et de plus amples coupes dans le budget de
l’Etat dont la diminution des salaires des fonctionnaires.
«Voter pour le budget signifie que le désastre va continuer», a déclaré Alexis Tsipras, le dirigeant de Syriza devant les députés.
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